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Le Château de Portabéraud

Ancienne place forte de l’abbaye où Louis XI signa un traité de paix en 1465, devenue gentilhommière au XVIIIe siècle, la propriété comprend le château, la chapelle, les communs et le parc décoré de statues en terre cuite. 

Le premier seigneur mentionné du fief de Portabéraud est Michel Mercier, Conseiller au présidial de Riom, au XVIIe siècle. Son petit-fils Gabriel Mercier, écuyer, seigneur de la Tour, La Mende et Portabéraud (1716-1793), premier maire de Mozac en 1790, marié à Jeanne de Fretat en 1751, fait élever sur une construction antérieure le petit château actuel (avec ses dépendances) dit « La Folie Mercier ». 


Inscrit au titre des Monuments historique (02/02/1982 & 26/01/1998).

L’architecte du château serait M. Legay, auteur notamment de la fontaine de Ballinvilliers à Riom. Situé à 150 m environ de l’abbatiale Saint-Pierre, cet ensemble est entouré d’un parc, clos de murs au nord, à l’est et à l’ouest. Remarquables portails en fer forgé.

 

▶️Site web du château.

La cabane des aigueurs

Elle tient son nom du patois « aigue » dérivé du latin « aqua » : eau. Les cabanes ont été construites au XIXe siècle pour abriter les aigueurs-irrigateurs chargés de surveiller le système d’irrigation et le respect du règlement. En effet, les vannes n’étaient ouvertes qu’à certains moments de la journée et à certaines périodes de l’année afin de répondre aux nécessités des différents métiers se répartissant l’eau : agriculteurs, meuniers, artisans. 

La cabane permettait d’entreposer le matériel des aigueurs. De dimensions restreintes, elle est construite en pierre de taille et couverte de chute de lave.

La croix Saint-Calmin et la borne de justice

Cette croix qui se situe au carrefour de la rue Saint-Calmin et de la rue Henri Pourrat, en limite de la ville de Riom, rappelle la présence d’une chapelle dédiée à saint Calmin, fondateur de l’abbaye de Mozac en 533 ou 680, d’après la légende.

 

Au pied de la croix, se trouve une borne en pierre de Volvic, seul vestige encore en place sur les sept bornes plantées en 1348 par décision du roi afin de délimiter les justices de Mozac (abbaye royale) et de Riom (ville royale). Sur une face, est représentée la crosse de l’abbé de Mozac, et sur l’autre la fleur de lys pour les consuls de Riom. Deux autres bornes ont été retrouvées et sont conservées au musée lapidaire.

 

▶️ Voir la notice de classement au titre des Monuments historique (20/07/1972).

 

Les maisons vigneronnes

Les vieux quartiers de Mozac ont conservé les éléments architecturaux typiques, bien que modestes, de l’habitat traditionnel vigneron. 

Il faut rappeler que le Puy-de-Dôme est, à la fin du XIXe siècle, le troisième département français pour la production viticole. Caractéristiques de la façade vigneronne : un escalier extérieur qui garantit l’autonomie du logement, accessible depuis la rue ; un rez-de- chaussée destiné aux activités agricoles, avec la cave et la soue (étable du porc) s’ouvrant sous l’escalier.

La maison « Gaby »

C’est une maison du XVIe siècle. Sa porte est en arcade moulurée et ses contreforts d’angles sont construits en raison des tremblements de terre antérieurs. Un numéro est peint sur l’arcade de la porte : il s’agissait d’une numérotation globale des bâtiments de Mozac.

Moulin Cheminat

Il est l’un des 17 moulins que Mozac possédait en 1789. Il est le seul alimenté par deux ruisseaux : l’Ambène et les Moulins-Blancs. Il pouvait fonctionner avec un seul de ces cours d’eau ou les deux.

Les remparts

Ils sont probablement romans. L’absence de pierre de Volvic sur les vestiges, longs d’une quarantaine de mètres, permet la datation de cette construction comme antérieure au XIIIe siècle. En 1969, les archères romanes ont été rouvertes.

L’Aqueduc

Il date du XIIIe siècle et servait à l’irrigation des terres du château du Peyroux. Les pierres de tailles présentent des marques de tâcheron.